spectacle

Réveiller les vivants — Bonnaffé Sampiero Texier

Dominique Sampiero et Jacques Bonnaffé

Dominique Sampiero est un ami de Rimbaud et de Jules Mousseron. Il est poète et romancier, il regarde les siens, le monde du Nord ou celui de son enfance vers Le Quesnoy, vers l’Avesnois où se trouve le meilleur Maroilles et d’autres trésors. Dominique Sampiero s’accorde avec la musique et ses lecteurs, qui sont nombreux, qui sont fidèles, le savent : il y a quelque chose qui chante dans sa langue.

Armistice ! Arlève-te brave soldat…

Charette à bras

La guerre elle est finite ! Et Cafougnette, du qu’ch’est qu’il étot pendant tout ce temps de la Grande Guerre ? Tel est le point de départ de notre soirée, composée de plusieurs textes impressionnants évoquant 14-18. Les uns écrits dans notre région, comme ces pages de Jules Mousseron sur Les Boches au Pays Noir (et j’ai retenu de mon enfance à Douai, qu’il ne fallait plus dire les Boches, tout faire pour se réconcilier), d’autres extraits de Ceux de 14 de Maurice Genevoix portrait d’une époustouflante humanité d’un ch’timi costaud aux tranchées. D’autres textes viennent des War Poets, écrits britanniques dans les cauchemars de la Somme… Et, et, et…

L’enfant de la montagne noire

L’enfant de la montagne noire, l’enfant, chevalets et terril

Un conte des mines

L’enfant de la montagne noire, histoire d’un gosse du Nord : Akosh le galibot musicien. Dans notre programme de rattrapage « le temps perdu se rattrape toudis » nous sommes heureux de vous annoncer un heureux événement… Il a toutes les chances de devenir intemporel, durable et réjouissant : el’ naissance d’un conte nouveau.

La Fanfare

Salut : Jean Lespinasse, Henri Binauld, Richard Cuvillier, Marc Hardy, Jacques Bonnaffé

Printemps 1993. L’ouverture du Festival de Clowns du Prato est proche et Gilles Defacque grand ordonnateur, décide de mener les choses tambour battant et trompettes à l’avenant. Il fait appel à quelques rescapés de l’antique Fanfare Pétérinck qui recrutent du personnel puis composent et arrangent (le mot est faible) quelques oeuvrettes dignes des menus plaisirs du grand roi Louis, version burlesque. A l’Idéal Ciné ou se déploient les fastes du « Grand gala annuel des pitres », trilles et appogiatures fusent. Le public entre en pâmoison. Au bar, la bière coule à flots. Le Grand Mamamouchi de la rue des Bouffons exulte. La Fanfare est née. Pendant plus d’une année elle sera la bande sonore vivante des superproductions du Théâtre international de quartier.

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