Voisins cousins

Voisins, cousins, carton d'invitation

Une expo qui parlerait d’un oubli, nous sommes Picards dans les Hauts de France ! On est à la fois d’ichi et d’ailleurs. On est d’sin coin et d’à côté. À force de faire les fiers, les chtimis paillards et sans soucis, certains ont perdu les cousins, nos ombrageux de la Somme, on connait trop mal ses voisins et pourtant ils sont un peu nous-mêmes. Cet exercice de la mémoire, nécessaire à la grande région qu’il nous faut encore nommer, Jacques Darras le fait à travers des siècles de littérature dans un ouvrage essentiel, érudit, entrainant.

« Pain perdu » à Grenay

Prenez note. En ce moment, mars 2020, représentations d’une pièce de Rémi De Vos, KADOC au Théâtre du Rond-Point à Paris, mise en scène par Jean-Michel Ribes, des scènes pour les zygomatiques qui ne s’empêchent pas d’être aussi méchantes que drôles, tant mieux pour tous ! Du grand vaudeville d’aujourd’hui ! Ça nous tient jusqu’avril ! Et nous viendrons jouer à Lille en octobre au Théâtre du Nord. KADOC !

Un carnaval des oiseaux à la Médiathèque Estaminet de Grenay

Avec Les cent voix, atelier théâtre de l’Estaminet, le 30 avril à 18 h 30 à la Médiathèque Estaminet  à Grenay.

— Et pourquoi donc les ozios ?
— Pas pour les montrer, mais parce qu’ils sont tombés dans le feu de l’actualité, avec l’annonce il y a quelques mois, de leur disparition massive.

Un carnaval ? Oui, ça nous ressemble ! Il n’y a rien de mieux pour se réunir autour d’un thème, inventer des scènes, des parades et des jeux de théâtre…

Réveiller les vivants — Bonnaffé Sampiero Texier

Dominique Sampiero et Jacques Bonnaffé

Dominique Sampiero est un ami de Rimbaud et de Jules Mousseron. Il est poète et romancier, il regarde les siens, le monde du Nord ou celui de son enfance vers Le Quesnoy, vers l’Avesnois où se trouve le meilleur Maroilles et d’autres trésors. Dominique Sampiero s’accorde avec la musique et ses lecteurs, qui sont nombreux, qui sont fidèles, le savent : il y a quelque chose qui chante dans sa langue.

Armistice ! Arlève-te brave soldat…

Charette à bras

La guerre elle est finite ! Et Cafougnette, du qu’ch’est qu’il étot pendant tout ce temps de la Grande Guerre ? Tel est le point de départ de notre soirée, composée de plusieurs textes impressionnants évoquant 14-18. Les uns écrits dans notre région, comme ces pages de Jules Mousseron sur Les Boches au Pays Noir (et j’ai retenu de mon enfance à Douai, qu’il ne fallait plus dire les Boches, tout faire pour se réconcilier), d’autres extraits de Ceux de 14 de Maurice Genevoix portrait d’une époustouflante humanité d’un ch’timi costaud aux tranchées. D’autres textes viennent des War Poets, écrits britanniques dans les cauchemars de la Somme… Et, et, et…

À l’ mode ed’ Raoul de Godewarsvelde

Jacques Bonnaffé, rond de bière à l’œil.

C’est un manège, Raoul, avec ses chansons joyeuses et ses bandes. Bien malin qui pourrait dire s’il est en chevaux de bois d’hier ou décapé comme ceux d’à c’t’heure. Parce qu’à force de revenir et pousser la goualante, à force d’exhumer ses chansons oubliées, de les remettre à jour et de les arringer, il tourne comme un neuf, sin vieux manège. – CCI Grand Lille, Place du Théâtre à Lille, le 25 novembre 2017.

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